Actualités des associations

Parmi le grand nombre de labels qui existent en France, retenons celui-ci : le label des villes et des villages étoilés. Créé par l’association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN), le label récompense les efforts et les mesures prises par les communes françaises en faveur de la qualité de la nuit pour leurs habitants et pour la faune et la flore environnante. Cette année aura lieu la quatrième édition du concours lancé par l’association aux 36 683 communes de France. Soutenue par le ministère de l’Écologie, du Développement Durable et du Logement, l’association des villes et villages étoilés de France agit pour le contrôle de la pollution visuelle excessive et de l’augmentation démesurée de l’éclairage public en France.

En effet, la France ne brille pas vraiment dans ce domaine et a encore quelques progrès à faire : la moyenne de la consommation annuelle des communes de France est de 91 kWh par habitant, contre seulement 46 kWh en Allemagne. Difficile de ne pas pointer les effets négatifs de cette surconsommation sur l’environnement et sur les dépenses publiques… Avec ses quelques 7 milliards de kWh, l’éclairage public en France représente en effet à lui seul 38% de la facture d’électricité française et 20% de la facture d’énergie française globale… Sur le plan environnemental, il est à l’origine de la “disparition de la nuit” et de la dégradation de l’environnement nocturne. Un exemple ? La constellation de la Grande Ourse – qui compte 400 étoiles visibles à l’œil nu – ne peut être vue que très partiellement en France. Seulement 40 étoiles seraient visibles dans les zones les moins polluées et moins de 10 dans les villes. De plus, le “halo de lumière” qui entoure la majorité des communes françaises nuit à la faune et la flore mais aussi aux populations humaines, pour qui l’obscurité est nécessaire pour la régulation du sommeil.