Joux
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Joux | |
Pays | France |
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Région | Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Arrondissement de Villefranche-sur-Saône |
Canton | Canton de Tarare |
Code Insee | 69102 |
Code postal | 69170 |
Maire Mandat en cours | Guy Hofstetter 2008 - 2014 |
Intercommunalité | |
Latitude Longitude | |
Altitude | 410 m (mini) – 892 m (maxi) |
Superficie | 25,18 km² |
Population sans doubles comptes | 653 hab. (2005) |
Densité | 25,9 hab./km² |
Joux est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont nommés les jouxiens.
Géographie
Joux est un village de 605 habitants (recensement de 1999), faisant partie du département du Rhône (Région Rhône-Alpes). Le village est situé à 5 kilomètres de la ville de Tarare, chef lieu du canton dont Joux fait partie, à 50 km de Lyon et à 37 km de Roanne. Sa superficie est de 2518 hectares. Les communes limitrophes de la commune sont Violay, Saint-Marcel-l'Éclairé, Tarare, Les Sauvages, Saint-Cyr-de-Valorges.
C'est à Joux que prend naissance la rivière Turdine, l'un des sous-affluents de la Saône, au pied du col du Pin Bouchain. Parmi les affluents de la Turdine sur la commune, on trouve le Charveyron.
La Turdine approvisionne en eau le barrage de Joux, plus gros ouvrage hydrologique du canton de Tarare, et situé sur le territoire de la commune.
Parmi les autres rivières de la commune, on citera le Boussuivre, qui prend naissance en contrebas du mont éponyme, non loin de la Tour Matagrin sur la commune de Violay dans la Loire.
Le village compte de nombreux hameaux, dont les plus importants sont Arcy, le Chadier et la Pimpia.
Histoire
Pour certains, le nom Joux proviendrait de Jove, ou d'Araara Jovis, ce qui, en dialecte dérivé du latin, signifie "autel de Jupiter". Cela voudrait dire qu'un autel y fut dressé à l'époque gallo-romaine. D’autres y voient une contraction de juria (forêt) et jugum (sommet de colline). La commune s'est par la suite nommée Jo, Joz, puis Joux-sur-Tarare.
Peut-être désignée sous le nom de Jocus en 960 (d'après Georges Debombourg) et alors qualifiée de "villa", la commune prend de l'importance au Moyen Âge, où mention est faite dès le XIesiècle dans une chartre de l'abbaye de Savigny (1088). Cet acte rapporte qu'Aymon de Lay donnait à l’abbaye l'église de Joux et lui proposait d'acheter ses dépendances, dîmes, terres et annexes.
En 1243 un certain Guillaume de Jo abandonnait à Humbert de Beaujeu les vyercae qu'il possédait dans la vallée de Joux. Joux relevait alors probablement du Forez et ne devint beaujolaise que lors du partage de 1273, partage qui scindait à nouveau le Forez et le Beaujolais. Alors qualifiée de castrum, Joux fut tenue en franc-alleu jusqu'en 1324 date à laquelle elle fut inféodée duc de Bourbon.
Baronnie dès le XIVesiècle elle fut aux mains des Beaujeu, puis successivement à celles des familles de Vienne et de Villeneuve. Elle s’étendait alors sur les paroisses de Joux, d'Affoux, de Saint-Marcel-l'Éclairé, d'une partie de Violay et de Saint-Forgeux ainsi qu'une partie des Sauvages. Les descendants furent les familles de Pomey, de Cotton, de la Font, et Ruyneau de Saint-George.
La commune, après avoir connû une décroissance démographique au cours du XXesiècle, s'est repeuplée à la fin de celui-ci.
Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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2001 | Guy Hofstetter | |||
1999 | 2001 | Pierre Pézieux | ||
1983 | 1999 | Jacques Ruyneau de Saint Georges | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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376 | 434 | 376 | 456 | 512 | 601 | 653 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962: population sans doubles comptes |
Lieux et monuments
La commune comprend plusieurs monuments remarquables.
- Le château de Joux
Château du Moyen Âge, il est propriété de la famille Ruyneau de Saint-Georges. Sa date de construction est encore inconnue. La première mention d'un château apparaît dans un document de 1273 mais cet édifice aurait pu être démoli pour être reconstruit par la suite (XIVesiècle). Il a été remanié au XVIesiècle et au XIXesiècle. ( )
- Le Tilleul
Vénérable Sully, au diamètre imposant, situé dans l'enceinte du château de Joux, il apparaît déjà sur un plan de 1720.
- La Route Napoléon
La Route Napoléon emprunte le territoire de la commune, au Nord. Elle correspond par certains endroits aux tracés des anciennes voies romaine et royale. La partie la plus accessible peut s'emprunter du lieu dit La Chapelle pour déboucher au lieu dit du "Pied de la Montagne " sur l'actuelle Nationale 7.
- Le barrage de Joux
Le barrage de Joux est situé en amont du village et approvisionne en eau les industries tarariennes. Sa première pierre fût posée en 1901. L'ouvrage fût inauguré en 1905. En 2005, eurent lieu les célébrations de son centenaire.
- Monument de Madeleine de France
Au hameau de La Chapelle, situé sur le col du Pin Bouchain (727 mètres), on trouve un monument commémoratif de la rencontre en 1536 de François Ier et du roi d'Ecosse Jacques V. Ce dernier avait alors demandé la main de Madeleine de France, la troisième fille du roi de France.
- Salle des fêtes
La salle des fêtes du village a été inaugurée en mai 2006.
- La chapelle de la Salette
Construite après la guerre de 1870, elle est dédiée à Notre-Dame de la Salette. Les habitants de Joux s'étaient promis de faire construire l'édifice si Joux était épargnée des prussiens, ce qui fut le cas, la paix ayant été signée avant leur arrivée.
- Les mines
Des mines de plomb furent exploitées au XVesiècle par Jacques Coeur. Les plus connues de ces mines sont situées en aval de la route départementale reliant Joux à Saint-Cyr-de-Valorges. D'autres existent en amont de la vallée de Boussuivre.
Les traditions
- La fête des classes, anciennement fête des conscrits a lieu chaque année le jeudi de l'ascension. Après celle-ci, les classards portent généralement les gauffres aux habitants du village.
- Le Chant du Mai, est effectué chaque année dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Des groupes d'habitants vont chanter sous les fenêtres des maisons du village, et reçoivent en échange des œufs.
- La fête patronale était anciennement fixée au 15 août. Dès 1957, la fête du tilleul lui succède tous les deux ans, jusqu'en 1995. Entre ces deux dates, elle est fixée au dernier week end du mois de juillet. Les dernières fêtes du tilleul de 1989, 1991, 1993, 1995 donnèrent lieu à des défilés costumés. En 2003 et 2005, eurent lieu d'autres fêtes, qui ne prirent néanmoins pas l'appellation de "fête du tilleul". En 1999, 2001 et 2006 eurent lieu des intravillages, qui opposèrent quatre équipes, Boussuivre, Le Château, La Chapelle et Le Barrage, du nom des lieux et monuments marquants du village.